Aujourd'hui, mardi 26 janvier, nous
nous rendons à l'Espace Germinal de Fosses pour la deuxième étape
de notre projet autour de la danse contemporaine.
Au menu de la matinée :
- visite d'une exposition sur la danse
- café philo
- et atelier chorégraphique sur le plateau.
Nous sommes accueillis par Emilie et
répartis en groupes afin de pouvoir participer alternativement aux
différentes activités. Notre groupe entre dans une salle plutôt
sombre, éclairée par quelques projecteurs. Nous remarquons aussitôt
les panneaux d'exposition, des tables sur lesquelles des livres ont
été déposés, ainsi que des images réparties sur le sol.
Emilie nous invite à circuler dans la
salle et à observer tous les éléments qui ont été installés. On
peut voir des livres sur la peinture, la danse, la musique, des
photos de musiciens et d'instruments, une photo de masques
représentant des émotions, des photos de visages en larmes ou, au
contraire, souriants.
Au bout d'une dizaine de minutes,
Emilie lance le café philo avec cette question : « D'après
vous et d'après les documents que vous venez de voir, à quoi sert
l'art ? ». Chacun prend la parole à tour de rôle et l'on
peut dire que pour nous, l'art sert :
- à créer,
- à s'exprimer autrement qu'avec des mots,
- à utiliser son corps,
- à partager,
- à sortir de l'isolement,
- à provoquer ou ressentir des émotions,
- à s'engager,
- à faire réagir,
- à aller mieux, à se soigner,
- à se construire une identité culturelle,
- à se construire une identité sociale.
Cette réflexion sur les fonctions de
l'art nous amène à identifier différents types d'art : la
danse, la musique, la peinture, la sculpture, la photographie, la
littérature, le théâtre. Mais aussi à préciser les différentes
disciplines artistiques pouvant intervenir dans un spectacle :
le théâtre, le cirque, les marionnettes ou encore la danse. La
danse fait d'ailleurs l'objet d'une exposition dont le but est de
nous montrer les particularités propres à chaque style de danse à
travers l'analyse de la mise en mouvement d'une histoire très
connue, celle de Roméo et Juliette. A travers les panneaux
d'exposition et des vidéos, nous constatons que selon le style de
danse, la chorégraphie met plutôt l'accent soit sur la narration,
soit sur le mouvement. Et que les approches sont donc différentes
selon que l'on danse du jazz ou du contemporain par exemple.
Après ces réflexions riches et
abondantes, place à la pratique !
C'est Inès, danseuse de la compagnie
Yann Lheureux, qui nous accueille dans la salle de spectacle. Avant
de passer sur le plateau pour nous échauffer et commencer l'atelier,
elle nous rappelle les trois fondamentaux de la danse : le
corps, le temps et l'espace. Elle nous explique qu'une chorégraphie
se crée souvent à partir des improvisations des danseurs. Et là,
c'est la panique ! Car nous ne sommes pas du tout prêts à
improviser ! Heureusement, Inès nous rassure :
l'improvisation, ça s'apprend ! Et c'est précisément le but
de l'atelier qu'elle nous propose. Nous prenons donc place sur le
plateau et réalisons plusieurs exercices qui nous permettent
d'expérimenter ces trois dimensions fondamentales de la danse :
créer des séries de mouvements (corps), selon des rythmes et des
durées variés (temps) et en utilisant l'espace selon les
contraintes qu'elle nous fixe (utiliser le sol, réaliser des sauts,
s'éloigner les uns des autres ou au contraire se regrouper...).
Si l'expérience nous a un peu déroutés
au début, nous nous sommes rapidement pris au jeu. Les exercices
étaient plutôt ludiques et nous ont montré que nous pouvions aussi
nous exprimer avec nos corps.
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